Contes d'amour, de folie et de mort

Dans ces récits solidement construits, l'inquiétante étrangeté de chaque détail, l'horreur toute simple - donc absolue - et le réalisme alimentent fantastique aussi spectaculaire qu'ambigu ; fantastique parfois drôle, plausible et cependant opaque comme peuvent l'être la monstruosité de l'enfance, la force tonnante d'un fleuve en crue, l'inclémence de la forêt vierge et des midis tropicaux ou le délire de l'homme, délire de l'amour ou folie de mort. " On ne raconte pas ces histoires courtes, désespérées et puissantes. Mais, lorsqu'on les a lues une fois, on ne peut plus les oublier. Télérama " L'art d'Horacio Quiroga est un art à froid, capable de transformer le mystère ambiant des terres tropicales en hallucinations fantastiques. " Claude Couffon, Le Monde" Un classique de la forme brève latino-américaine. " Sean James Rose, LibérationHoracio Quiroga naît à Salto Oriental en Uruguay en 1878 et se suicide à Buenos Aires en 1937. Il s'installe à San Ignacio en pleine forêt tropicale où il s'essaiera à plusieurs exploitations dont celle du coton. Fasciné par la forêt, toute son ouvre en porte l'empreinte, celle de la folie et de la violence. Considéré comme le maître de la nouvelle latino-américaine, il est l'égal de Maupassant pour le post-naturalisme et celui de Villiers de l'Isle-Adam, pour les inventions cruelles. Il est l'auteur de Anaconda (1988, repris en Suite en 2005), Au-delà (1993), Les Exilés (1995, repris en Suite en 1997), Le désert (Métailié Suite1999).